LE GRAF ET LA DEMOCRATIE ARTISTIQUE

Publié le par Jean-Loup Bezos



Les grafs du B.A.B (route entre Bayonne et Biarritz)
ont toujours attirés mon intérêt.

J’ai Toujours considéré le graf et le tag comme la seule forme d’art plastique digne du vocable “art-contemporain” dans la mesure ou cet art de masse né dans la rue exprime de la manière la plus désintéressé qu’il se peu (démocratique),et pour cause il s’agit de l’art des banlieu et de la marge, la possibilité d’une consomation et d’une pratique artistique de masse à l’écart des institutions et du bisenes.
Délors méfions nous de la reconnaissance de cet art par les institutions et le marché.
Nos derniers espaces de liberté ne sont-il pas  en cause quand il s'agit de faire entrer le Graf au Musée ?
nos derniers espaces de liberté murs de nos villes, sans cesse repoussé, sans cesse remis en cause au prétexte d’ inscrire  nos existence d’individus libres dans les grand projets mégalomaniaques de quelques uns  en mal de pouvoir acheter absolument tout.

 


Espéront donc que ce dernier projet consacré au Gaf  à la mesure de cet art positivement utopique ! 



Inauguration prochaine du Musée des Graffiti à Belleville

Pour la première fois à Paris, Yona Friedman - artiste, théoricien et architecte - réalise le Musée des Graffiti, une structure ouverte, évolutive et participative édifiée au Jardin Lilolila (Paris 19ème).

Yona Friedman, principal représentant des utopies internationales depuis 1958, invite chacun à l'expérimentation à partir du concept d'auto-planification : le Musée des Graffiti permet ainsi au public d'improviser et de participer à la constitution de sa collection. Ce projet sera, peut-être, l’une des premières tentatives de créer un « musée démocratique », selon Yona Friedman.

Le Musée des Graffiti est produit dans le cadre d’une action croisée entre les « Nouveaux commanditaires », soutenus par la Fondation de France et la Commande publique du ministère de la Culture et de la Communication – Centre national des arts plastiques (CNAP). C'est à partir des échanges avec l'association de jardin partagé L'îlot Lilas, commanditaire de l'œuvre, que ce musée « démocratique », prototype d’un musée du futur, est réalisé. L'association offre aux habitants de la Porte des Lilas un jardin écologique, ouvert sur le quartier. Elle encourage des actions visant à révéler la capacité des citoyens à changer collectivement leur cadre de vie.

Le CNAP met en œuvre la politique de commande publique impulsée par le ministère de la Culture et de la Communication – Délégation aux arts plastiques. En 2007, il a procédé à l’acquisition d’un ensemble de 150 maquettes et dessins de l'artiste, qui sera suivie d’un don du décor mural de son appartement parisien, véritable « merzbau » (au sens de Kurt Schwitters, une construction réalisée par des objets et des éléments hétéroclites) du XXIe siècle.

L'inauguration se déroulera le 26 mai 2009, à 18h, en présence de l'artiste.



EN REVANCHE APPRECIONS SANS RESERVE


Un graffiti de Bansky est encadré à Bristol par les habitants du quartier

Près de 20 résidents du quartier de Montpelier, à Bristol, se sont cotisés pour acheter un cadre et l’installer autour d’un graffiti de Bansky, annonce le Telegraph. Nettoyé une fois par semaine, le cadre est censé protéger l’oeuvre de 30,5 X 45,7 cm qui représente une rose couchée sur une piège à souris.

Selon les locaux, il s’agit d’une obligation pour eux puisque Bristol est la ville natale de l’artiste. « Nous sommes très fières que Bansky soit de Bristol. Quand cette image est apparue, nous voulions la préserver de toutes détériorations », a raconté Luke Scrine, l’un des participants de l’initiative.

Publié dans quoi de neuf

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